Manufacture de chocolat Cluizel
Au coeur des plantations de cacao, qui fournissent les fèves d'une gamme chocolats uniques et exceptionnels, au Brésil, dans la région de Bahia, et dans le Chiapas mexicain, au Guatemala.
Manufacture de chocolat Cluizel
Au coeur des plantations de cacao, qui fournissent les fèves d'une gamme chocolats uniques et exceptionnels, au Brésil, dans la région de Bahia, et dans le Chiapas mexicain, au Guatemala.

Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
Reportage pour les éditions Menu fretin
Le ciel s'est couvert, jusqu'à devenir gris comme la tôle. Passé Caen, il s'est mis à pleuvoir, de plus en plus fort. Des trombes d'eau se sont abattu. La route nationale 13 n'était plus d'un ruban noir et brillant. Ce temps ne me disait rien qui vaille pour une sortie en mer, ma première sur un chalutier.
ALAIN BUJAK
des images et des récits
"Le tirailleur", un récit graphique édité chez Futuropolis
En 2008 et 2009, j'ai photographié la vie quotidienne d'une résidence sociale Adoma, ex-Sonacotra. J'y ai rencontré Abdesslem, un ancien tirailleur marocain. Il avait alors plus de quatre-vingts ans.
Ce reportage terminé, j'ai voulu le revoir. Finalement, nous avons passé des heures ensemble, souvent le matin, autour d'un café clair et très sucré. Je lui demandais de me raconter sa vie. Pêle-mêle c'est la dernière guerre, la campagne d'Italie, l'Indochine, l'injustice d'une vieillesse miséreuse. Il cherchait dans sa mémoire. Parfois, tout venait d'un coup, avec une étonnante précision. Parfois, aussi, il y avait des blancs...
Je ne pouvais pas imaginer que l'histoire d'Abdesslem tombe dans l'oubli. Alors j'ai écris, des carnets entiers. Jusqu'à ce matin de l'été 2010. Je toque à la porte de sa chambre. Rien. Son voisin me dit qu'il est reparti, chez lui, au Maroc.
Quelques mois et un bon nombre de coups de téléphone plus tard, un monsieur m'attend à l'aéroport de Fès. C'est Bachir, le fils d'Abdesslem. L'un de ses petits fils est là, aussi. Il sera notre interprète. Abdesslem est dans la salle d'attente, paisiblement assis, les mains et le menton posés sur le pommeau de sa canne. "Alors, tu es venu me voir?!..."
En rentrant de voyage, j'ai repris mes carnets, ordonné mes notes, écris. En 2014, l'histoire d'Abdesslem, est devenue un récit graphique, "Le tirailleur". Il est né de la rencontre avec les éditions Futuropolis et avec le dessinateur, Piero Macola. L'album a remporté le prix littéraire des lycéens et apprentis de la région PACA, en 2016, et il a été remarqué par les médias (Télérama, France inter, TV5 monde...).
